Si c'est un livre

Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas. Quelle écriture fluide!! J'ai adoré ce roman qui reste surprenant même si les indicés disséminés peuvent nous laisser entrevoir la suite. Je trouve que Cosmétique de l'Ennemi est pour le moment, le meilleure roman que j'ai pu lire d'Amélie Nothomb. J'ai hâte de lire les prochains romans d'Amélie Nothomb et je pense la suivre à chaque sortie annuelle de son nouveau roman.

Dans cette histoire amoureuse de l’histoire de France, Margaux Guyon nous fait découvrir la « fesse cachée » de notre histoire choses et rend à l’amour la vraie place qu’il a eu dans les décisions de nos monarques et gouvernants : déterminante. Ainsi on apprendra que c’est après une nuit d’amour éclatante qu’un monarque a déclaré la guerre ou qu’une conquête a été décidée pour satisfaire le caprice d’une favorite… De Clovis... et Clotilde, les aventures de Frédégonde et de Brunehaut, les femmes de Charlemagne qui ont influencé sa politique, Robert le Pieux, d'Aliénor d'Aquitaine au Moyen-Orient, de Saint-Louis qui devait se cacher dans les escaliers pour aimer Marguerite, de Jeanne de Navarre qui recevait des jeunes gens à la Tour de Nesle, des débauches de Marguerite de Bourgogne, de Jean Le Bon qui mourut prisonnier des Anglais pour l'amour d'une jeune londonienne, de la Reine Isabeau, de son roi fou et de ses amants. Henri IV et ses amours avec la magnifique Gabri...

"Il existe des êtres qui ne subissent pas la loi de l'évolution. Ce sont les légumes cliniques", ou des tubes par où circule seule la nourriture. Ces tubes ne sont pas pour autant sans cervelle puisqu'il arrive que celle-ci, suite à un "accident fatal", se réveille soudain, et déclenche la vie. C'est exactement ce qu'a vécu la (très) jeune narratrice de Métaphysique des tubes durant les deux premières années de sa vie qui furent muettes, immobiles, végétatives, bref divines. Au sens propre, car ce singulier bébé n'ignore pas qu'il est Dieu lui-même, méditant sur ce monde qu'il hésite à rejoindre. Sous forme de monologues intérieurs, considérations philosophico-drolatiques, on déguste le récit de ces trois premières années d'une vie française au Japon, pays merveilleux où de la naissance à la maternelle, l'enfant est un dieu. Malheureusement, ce troisième Amélie Nothomb que je lis m'a déçue. Certes, il y a sa madelei...

Smoky Barett assiste enfin au mariage de Callie, son amie et collègue. Une cérémonie attendue, préparée par la très "délicate" Kirby et qui promet une magnifique journée. Mais soudain, une femme au teint albâtre, tondue et décharnée et jeté d'une voiture en pleine cérémonie de mariage au milieu d'un parterre de policiers....   Il ne tue pas par plaisir, ni pour se venger, ni pour satisfaire ses pulsions. Il est indéchiffrable, parce qu'il est plus pervers que tout ce qu'on a jamais pu imaginer. Froid, calculateur et une cruauté sans limite, il ne tue pas ses victimes mais les torture à petit feu durant des années... Quatrième tome des aventures de l'agent Smoky Barett et quatrième livre qui me tient en haleine jusqu'au bout, qui me prend aux tripes et que je peux lâcher qu'à regret. Cody McFadyen est devenu pour moi un classique ...